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Il y a ÊTRE et il y a AVOIR
et ce qui relie être et avoir est le FAIRE, l’action.
et ce qui relie être et avoir est le FAIRE, l’action.
Pour ÊTRE, soyez simplement ICI sans aucune identification... C’est La Conscience sans contenu.
Pour AVOIR soyez capable de mettre votre attention “neutre” sur ce qui est là, identifiez vous, et devenez “ce-là”. C’est la Conscience qui se remplit des réalités du monde et qui devient auto-consciente des réalités et de ses expériences.
Avoir n’est pas forcement “posséder ” !
Avoir est simplement la capacité à être la réalité
par identification et à en faire pleinement l’expérience.
Avoir est simplement la capacité à être la réalité
par identification et à en faire pleinement l’expérience.
A titre d’exemple, vos traumatismes et vos souffrances vous ne les avez pas vraiment si vous n’êtes pas capable de vous identifier à eux afin d’en faire l'expérience en vue de leur intégration (dé-création). Ce qui veut dire que vous ne les possédez pas vraiment, mais que ce sont eux qui vous possèdent, c'est eux le point cause de votre existence, et vous en êtes le point effet !!!
Comprenez-vous vraiment cela ?
Je vous rappelle quelques fondements de La Voie Directe
1) ÊTRE : Il y a le 0, LA Source de Vie, LA Présence éternelle dans le ICI, la Conscience Source, ce point sans dimension que nous appelons souvent ÊTRE. Être qui est vacuité, est notre vraie nature.
2) ÊTAT D’ÊTRE ou identité : À partir de ce que nous sommes, nous avons l’aptitude à créer diverses réalités en émettant intention + concept = et cela crée une réalité, la plupart du temps une identité ou état d’être avec sa mission de vie. Une mission de vie est la raison d’être ou la raison d’exister de cette identité.
3) FAIRE : la mission de vie de l’identité est un objectif, qui se traduit en terme de résultat, en terme d’avoir. Pour avoir le résultat prévu, l’action est indispensable.
4) AVOIR : Le faire est une action cohérente qui transforme peu à peu l’état d’être en un état d’avoir. Si l’état d’être atteint son objectif, il se réalise. C'est toujours l'état d'être qui se réalise, jamais l'Être.
En résumé :
ÊTRE, l’Absolu non duel – celui qui est nommé Dieu par les croyants.
émet une intention (souffle de vie) + un concept (pour concevoir) = et nous avons une identité ou état d’être (fils de Dieu)
cela donne un objectif ou mission de vie à l’identité (expansion de conscience)
et cette identité aura la responsabilité de diverses actions en vue de sa réalisation (maîtrise des cycles)
la réalisation (atteindre son objectif) met fin au cycle et... l’identité retourne dans l’Absolu... en théorie !!!
Tous les exercices du stage pratique ont pour but de développer les aptitudes de base pour Être – Faire – Avoir avec maîtrise du cycle et expansion de conscience.
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QUESTIONS – RÉPONSES
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Christian – Rennes
QUESTIONS – RÉPONSES
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Christian – Rennes
Le problème avec la compréhension c'est qu'on croit toujours avoir compris... avec le niveau de conscience du moment (présent ?! :-))
Dans l'article 72, tu écris : Le Présent est un point sans dimension donc sans temps. Puis : La Présence, ce point sans dimension,...
C'est étonnant ! Je viens juste de faire le lien entre "Présent" et "Présence".
Lorsqu'on dit d'une personne qu'elle "a une présence", elle est bien ICI.
Elle est présente à ce qu'Elle Est, ou à ce qu'elle croit être.
Claude
"Lorsqu'on dit d'une personne qu'elle "a une présence", elle est bien ICI" OUI, cela indique que LA Présence “emplit ” la réalité visible, par exemple le corps et l'identité spécifique qui anime le corps à ce moment là.
Christian :
Difficile de dire ce que j'ai ressenti à cette compréhension. Peut-être étais-je présent... à ce que je lisais !!
Ce fut très rapide. Une fraction de seconde. Mais cela fait écho au changement de comportement que je recherche actuellement dans mes relations. A exister, maintenant. Et donc, en existant, à être plus présent !
C'est comme une réponse à une discussion téléphonique que j'ai eu hier soir, lorsque je partageais sur une expérience théâtrale que j'ai vécu peu après le stage de fin septembre/début octobre avec toi.
J'ai quand même une question : lorsque nous "ressentons une présence" (invisible), qu'est-ce qui se passe ? La présence étant toujours ICI, est-ce nous qui sommes plus présent, dans un autre état de conscience ?
Claude
Oui, certainement, nous sommes “plus” présents, mais surtout notre attention est attirée par cette Présence. Notre attention est attirée par les effets que produit cette Présence (elle crée certains phénomènes virtuels). Sans la production de ces phénomènes, cette Présence ne serait pas détectable !
Si vous souhaitez disparaître vous devrez apprendre a ne plus produire de phénomènes. Les exercices EC 01 et EC 02 du stage pratique sont excellents pour cela !
Christian :
Dans l'article 71, tu écris : Toute cette identification aux diverses réalités et tout particulièrement à nos idées et à notre corps est très réelle. Mais ne jamais oublier que la réalité est “maya”, ce qui veut dire une parfaite illusion. Cette illusion doit être clarifiée d’une façon ou d’une autre. Les belles croyances dans ce domaine n’ont pas beaucoup de poids, ce qui est important est la réalisation.
Qu'est-ce que tu entends par : Les belles croyances dans ce domaine n’ont pas beaucoup de poids, ce qui est important est la réalisation.
Ce sont bien nos croyances qui sont à l'origine de ce que nous vivons. Est-ce qu'elles n'ont pas de poids dans le domaine physique ? Contrairement à ce qu'elles nous font vivre ?
Claude
La croyance est ce qui crée la réalité, mais la croyance non réalisée ne reste qu’une croyance, qu’une belle idée sans grande valeur. C’est la réalisation qui donne de la valeur.
À titre d’exemple, nous ne mangeons pas les mots “céréales, fruits, légumes”. Si l'on souhaite être nourri, nous devons manger les phénomènes que désignent ces concepts. Nous mangeons, des céréales, des fruits, des légumes... qui sont des concepts réalisés. Le mot n’est pas la chose et nous ne sommes pas nourris de mots ; mais le mot désigne une chose précise, d’où l’importance d'être précis au niveau des mots.
Donc bien faire la différence entre nos idées et nos croyance qui sont du domaine virtuel (l’idée est le début du cycle) et nos idées et nos croyances qui sont réalisées et qui sont passées dans le domaine des faits et des phénomènes (la réalisation est la fin du cycle).
Après avoir émis une croyance, il est préférable d’avoir l’intention de la réaliser. C’est la réalisation qui a de la valeur, pas nos croyances, si belles soient-elles !
L'exercice EC 07 du stage pratique est un entrainement à terminé ses cycles.
J'avoue que j'ai un problème de compréhension avec certains chapitres.
C'est en faisant l'expérience de la souffrance que vous l'intégrez.....après l'avoir désintégrée. ???
Pour éliminer souffrance et résistance, vous devrez développer l'aptitude à l'attention neutre. C'est par l'attention neutre que vous pouvez faire l'expérience et dissoudre (digérer) les réalités contenant de la souffrance.
Questions : Dans la première phrase il est question de "faire l'expérience" et dans la deuxième phrase je comprends par "attention
neutre" d'être observateur et non de" faire l'expérience". J'ai l'impression qu'il y a là une contradiction.
Peux-tu clarifier Claude s.t.p ?
Je ne comprends pas très bien non plus l'expressions " vous devrez vous identifier à ces réalités" pour faire l'expérience de vos créations.
Question : Est-ce que ce n'est pas ce que nous faisons malheureusement déjà depuis toujours dans nos vies ?
Claude
Faire l’expérience d’une réalité c’est S’IDENTIFIER à elle, la ressentir pleinement et donc en être totalement effet. En principe c’est ce que nous faisons tout le temps et nous ne devrions pas dire “malheureusement “ mais heureusement puisque c’est notre façon d’exister.
Si nous ne pouvons pas nous identifier à aucune réalité, nous n’existons pas. Nous sommes identifiés à nos idées, à nos croyances, à nos possessions virtuelles et physiques, à notre corps.... Et tout cela est totalement NORMAL, c’est ce qui nous permet d’exister.
Par exemple si vous n’êtes pas identifié à votre voiture vous ne pouvez pas la conduire ou vous aurez rapidement des accidents. Si vous êtes pauvre, c’est que vous ne pouvez pas vous identifier à la richesse... Apprendre à conduire où à être riche, c’est simplement apprendre à s’identifier et faire un avec sa voiture ou la richesse.
Nous confondons la Vie et l’existence. Ces deux termes doivent être clarifiés.
La Vie c’est = Être - pas de commencement, pas de fin pour LA Vie. Pour moi, Être avec un Ê majuscule désigne Dieu pour le croyant ou la Conscience sans contenu ou Vacuité pour les croyants non religieux. Être qui est Vacuité est notre vraie nature.
Exister c’est = AVOIR. C’est une réalité, un phénomène avec un début et une fin. C’est ce que nous croyons que nous sommes, c’est notre nature transitoire.
Claude par exemple n’est pas l’Être mais un état d’être, une réalité, donc un état d’avoir. L’Être (Le sans nom) s’identifie à l’état d’être (qui a un nom) Claude (par exemple) et l’anime. C’est pas très compliqué tout cela, mais vous devez absolument clarifier et mettre les concepts corrects sur chaque chose sinon vous tournerez en rond à cause de la confusion.
Donc, le processus normal de la Vie est de faire l’expérience de l’existence, c'est naître à l’existence. Faire l’expérience de l’existence c’est S’IDENTIFIER à l’existence. L’existence est ce que nous nommons “réalité”.
S’identifier veut dire “pénétrer” la réalité, faire un avec cette réalité. C’est l’union de la Vie avec la réalité, c’est le symbole du mariage “alchimique” et de l’amour avec un grand A, parce que nous acceptons de devenir "quelque chose d'autre". S’identifier veut dire “ressentir pleinement” l’expérience, en être totalement effet.
La plupart du temps, l’être humain, qui a une certaine dose de confusion concernant les mécanismes de son esprit et peu de capacité à faire face à la souffrance, déraille. Au lieu de simplement accepter d'être effet (grâce à l’attention neutre), il va contre créer sans s’en apercevoir en émettant des intentions. Et dans ce cas la dé-création ne se produit pas puisqu’il y a nouvelle création qui cache l’ancienne... et la souffrance persiste.
Donc pour nous résumer :
Mettre son attention neutre sur une réalité permet de s’identifier à cette réalité et d’en être effet. C’est faire l’expérience de...
Si l'attention n’est pas neutre, c’est de l’intention et donc au lieu de dissoudre l’ancienne création nous créons une nouvelle création.
L’attention permet de faire l’expérience d’une création ancienne – l’intention permet de mettre en place une nouvelle création.
Si cette nouvelle création s’oppose à l’ancienne cela fait une masse persistante, maintient “ce bloc” de créations en suspens et ne permet pas à l’ancienne création de se dissoudre ni a la nouvelle de vraiment se réaliser. Concrètement c’est “avoir ce que l'ont ne souhaite plus avoir” et “ne pas avoir ce que l'ont souhaite avoir”. Bonne méditation.
L’identification est la bonne façon d’être “EXISTANT”, de faire l'expérience de l’existence et “d’unifier” son existence par le processus d’intégration. L'attention neutre est la voie de la dissolution des expériences (du karma). C'est la voie des bouddhas.
Est-ce plus clair ?
Dans l'article 72, tu écris : Le Présent est un point sans dimension donc sans temps. Puis : La Présence, ce point sans dimension,...
C'est étonnant ! Je viens juste de faire le lien entre "Présent" et "Présence".
Lorsqu'on dit d'une personne qu'elle "a une présence", elle est bien ICI.
Elle est présente à ce qu'Elle Est, ou à ce qu'elle croit être.
Claude
"Lorsqu'on dit d'une personne qu'elle "a une présence", elle est bien ICI" OUI, cela indique que LA Présence “emplit ” la réalité visible, par exemple le corps et l'identité spécifique qui anime le corps à ce moment là.
Christian :
Difficile de dire ce que j'ai ressenti à cette compréhension. Peut-être étais-je présent... à ce que je lisais !!
Ce fut très rapide. Une fraction de seconde. Mais cela fait écho au changement de comportement que je recherche actuellement dans mes relations. A exister, maintenant. Et donc, en existant, à être plus présent !
C'est comme une réponse à une discussion téléphonique que j'ai eu hier soir, lorsque je partageais sur une expérience théâtrale que j'ai vécu peu après le stage de fin septembre/début octobre avec toi.
J'ai quand même une question : lorsque nous "ressentons une présence" (invisible), qu'est-ce qui se passe ? La présence étant toujours ICI, est-ce nous qui sommes plus présent, dans un autre état de conscience ?
Claude
Oui, certainement, nous sommes “plus” présents, mais surtout notre attention est attirée par cette Présence. Notre attention est attirée par les effets que produit cette Présence (elle crée certains phénomènes virtuels). Sans la production de ces phénomènes, cette Présence ne serait pas détectable !
Si vous souhaitez disparaître vous devrez apprendre a ne plus produire de phénomènes. Les exercices EC 01 et EC 02 du stage pratique sont excellents pour cela !
Christian :
Dans l'article 71, tu écris : Toute cette identification aux diverses réalités et tout particulièrement à nos idées et à notre corps est très réelle. Mais ne jamais oublier que la réalité est “maya”, ce qui veut dire une parfaite illusion. Cette illusion doit être clarifiée d’une façon ou d’une autre. Les belles croyances dans ce domaine n’ont pas beaucoup de poids, ce qui est important est la réalisation.
Qu'est-ce que tu entends par : Les belles croyances dans ce domaine n’ont pas beaucoup de poids, ce qui est important est la réalisation.
Ce sont bien nos croyances qui sont à l'origine de ce que nous vivons. Est-ce qu'elles n'ont pas de poids dans le domaine physique ? Contrairement à ce qu'elles nous font vivre ?
Claude
La croyance est ce qui crée la réalité, mais la croyance non réalisée ne reste qu’une croyance, qu’une belle idée sans grande valeur. C’est la réalisation qui donne de la valeur.
À titre d’exemple, nous ne mangeons pas les mots “céréales, fruits, légumes”. Si l'on souhaite être nourri, nous devons manger les phénomènes que désignent ces concepts. Nous mangeons, des céréales, des fruits, des légumes... qui sont des concepts réalisés. Le mot n’est pas la chose et nous ne sommes pas nourris de mots ; mais le mot désigne une chose précise, d’où l’importance d'être précis au niveau des mots.
Donc bien faire la différence entre nos idées et nos croyance qui sont du domaine virtuel (l’idée est le début du cycle) et nos idées et nos croyances qui sont réalisées et qui sont passées dans le domaine des faits et des phénomènes (la réalisation est la fin du cycle).
Après avoir émis une croyance, il est préférable d’avoir l’intention de la réaliser. C’est la réalisation qui a de la valeur, pas nos croyances, si belles soient-elles !
L'exercice EC 07 du stage pratique est un entrainement à terminé ses cycles.
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Godelieve-Luxem bourg
J'avoue que j'ai un problème de compréhension avec certains chapitres.
C'est en faisant l'expérience de la souffrance que vous l'intégrez.....après l'avoir désintégrée. ???
Pour éliminer souffrance et résistance, vous devrez développer l'aptitude à l'attention neutre. C'est par l'attention neutre que vous pouvez faire l'expérience et dissoudre (digérer) les réalités contenant de la souffrance.
Questions : Dans la première phrase il est question de "faire l'expérience" et dans la deuxième phrase je comprends par "attention
neutre" d'être observateur et non de" faire l'expérience". J'ai l'impression qu'il y a là une contradiction.
Peux-tu clarifier Claude s.t.p ?
Je ne comprends pas très bien non plus l'expressions " vous devrez vous identifier à ces réalités" pour faire l'expérience de vos créations.
Question : Est-ce que ce n'est pas ce que nous faisons malheureusement déjà depuis toujours dans nos vies ?
Claude
Faire l’expérience d’une réalité c’est S’IDENTIFIER à elle, la ressentir pleinement et donc en être totalement effet. En principe c’est ce que nous faisons tout le temps et nous ne devrions pas dire “malheureusement “ mais heureusement puisque c’est notre façon d’exister.
Si nous ne pouvons pas nous identifier à aucune réalité, nous n’existons pas. Nous sommes identifiés à nos idées, à nos croyances, à nos possessions virtuelles et physiques, à notre corps.... Et tout cela est totalement NORMAL, c’est ce qui nous permet d’exister.
Par exemple si vous n’êtes pas identifié à votre voiture vous ne pouvez pas la conduire ou vous aurez rapidement des accidents. Si vous êtes pauvre, c’est que vous ne pouvez pas vous identifier à la richesse... Apprendre à conduire où à être riche, c’est simplement apprendre à s’identifier et faire un avec sa voiture ou la richesse.
Nous confondons la Vie et l’existence. Ces deux termes doivent être clarifiés.
La Vie c’est = Être - pas de commencement, pas de fin pour LA Vie. Pour moi, Être avec un Ê majuscule désigne Dieu pour le croyant ou la Conscience sans contenu ou Vacuité pour les croyants non religieux. Être qui est Vacuité est notre vraie nature.
Exister c’est = AVOIR. C’est une réalité, un phénomène avec un début et une fin. C’est ce que nous croyons que nous sommes, c’est notre nature transitoire.
Claude par exemple n’est pas l’Être mais un état d’être, une réalité, donc un état d’avoir. L’Être (Le sans nom) s’identifie à l’état d’être (qui a un nom) Claude (par exemple) et l’anime. C’est pas très compliqué tout cela, mais vous devez absolument clarifier et mettre les concepts corrects sur chaque chose sinon vous tournerez en rond à cause de la confusion.
Donc, le processus normal de la Vie est de faire l’expérience de l’existence, c'est naître à l’existence. Faire l’expérience de l’existence c’est S’IDENTIFIER à l’existence. L’existence est ce que nous nommons “réalité”.
S’identifier veut dire “pénétrer” la réalité, faire un avec cette réalité. C’est l’union de la Vie avec la réalité, c’est le symbole du mariage “alchimique” et de l’amour avec un grand A, parce que nous acceptons de devenir "quelque chose d'autre". S’identifier veut dire “ressentir pleinement” l’expérience, en être totalement effet.
La plupart du temps, l’être humain, qui a une certaine dose de confusion concernant les mécanismes de son esprit et peu de capacité à faire face à la souffrance, déraille. Au lieu de simplement accepter d'être effet (grâce à l’attention neutre), il va contre créer sans s’en apercevoir en émettant des intentions. Et dans ce cas la dé-création ne se produit pas puisqu’il y a nouvelle création qui cache l’ancienne... et la souffrance persiste.
Donc pour nous résumer :
Mettre son attention neutre sur une réalité permet de s’identifier à cette réalité et d’en être effet. C’est faire l’expérience de...
Si l'attention n’est pas neutre, c’est de l’intention et donc au lieu de dissoudre l’ancienne création nous créons une nouvelle création.
L’attention permet de faire l’expérience d’une création ancienne – l’intention permet de mettre en place une nouvelle création.
Si cette nouvelle création s’oppose à l’ancienne cela fait une masse persistante, maintient “ce bloc” de créations en suspens et ne permet pas à l’ancienne création de se dissoudre ni a la nouvelle de vraiment se réaliser. Concrètement c’est “avoir ce que l'ont ne souhaite plus avoir” et “ne pas avoir ce que l'ont souhaite avoir”. Bonne méditation.
L’identification est la bonne façon d’être “EXISTANT”, de faire l'expérience de l’existence et “d’unifier” son existence par le processus d’intégration. L'attention neutre est la voie de la dissolution des expériences (du karma). C'est la voie des bouddhas.
Est-ce plus clair ?
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Hélène – Lyon
Hélène – Lyon
Effectivement, "intégrer" consiste à "assimiler" et c'est vrai que ces diverses réalités que je suis et que les autres sont, me nourrissent/nous nourrissent. Ceci est possible grâce à la Relation, rencontre, communication...
Concernant les points d'ancrage pourras-tu à l'occasion y revenir ?
C'est un domaine qui a bien résonné en moi lors du stage Présence et que je souhaiterais que tu puisses développer :-)
Claude
Les point d’ancrage sont des points d'attention que nous mettons sur diverses réalités. Ces points d’ancrage, c’est notre façon de nous identifier aux réalités afin d’en faire l’expérience. Avoir de bons ancrages indique que l’on est bien incarné et que l’on nage dans l’existence comme un poisson dans l’eau.
Ne pas avoir de “bons ancrages” indique une “malfaçon” dans notre mécanisme d’identification et donc d'incarnation. Cela ne permet pas d’être en contact avec l’existence et l’on pourrait se sentir comme un poisson essayant de nager hors de l’eau.
Un “ancrage faible” indique très souvent une forte dose de confusion concernant l’existence et pourrait être dû, entre autres, à des identifications compulsives à des traumas invisibles (parce que refoulés) qu’on refuse d’expérimenter.
Le mécanisme est que je suis identifié à de vieilles créations remplies de “charge violente” mais je fais comme si je n’y étais pas identifié en contre créant, plus ou moins inconsciemment. Cela nous donne une espèce d’irréalité de l’existence. S’il y un enfer, il doit faire appel à ce genre de mécanisme !