95 - AVANT TOUTE CHOSE...

Publié le par Claude Louis

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Résumé de ce que nous venons de publier
sur ce site depuis trois semaines




AVANT TOUTE CHOSE...

Nous pouvons concevoir par la réflexion ou la méditation qu’il pourrait y avoir
avant toute chose...une Non-chose,
avant toute manifestation, un Non-manifesté,
avant toute forme, une Non- forme,
avant toute création, un Créateur non duel et non mortel.

Les religieux l’appellent Dieu.
Nous pourrions l’appeler Conscience sans contenu.
 Toutes les réalités physiques et non physiques seraient des contenus de cette Conscience.

Le terme de Statique de Vie me convient bien.
Statique dans le sens de toujours ICI et maintenant, hors du temps.
Mais pour tenter de définir l’indéfinissable, l’étiquette aussi simple que “LA Vie” ou “Vacuité”,
pourrait se rapprocher le plus de ce qui EST.

Claude Louis





Le petit enfant ignore sa propre Présence.
L’éveillé au regard d’enfant voit sa propre Absence.

L’adulte éveillé avec l’esprit d’enfant compte 0 -1 – 2 – 3 – 4. 
Il se compte en tant que sujet, il compte à partir de 0.

Douglas Harding



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QUESTIONS – RÉPONSES

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Christian - Rennes

Veux-tu dire que notre désir d'avoir un monde plus aimant, heureux, prospère... nous pousse à agir, en toute bonne foi, sur les conséquences et non les causes de cette situation collective ? Par exemple : associations d'aide, manifs pacifiques, ONG...
Donc nous rajoutons plus de souffrance par des actions inappropriées, qui nous donnent l'impression de faire quelque chose de positif pour la planète (et ses habitants). Ce qui nous nourrit, sans rien remettre en question dans notre monde personnel ?
Puisque notre... monde est dualiste, le bien et le mal cohabitent et sont indissociables, on ne pourra jamais effacer le négatif !!
En travaillant à décréer nos croyances "négatives", y a-il un moment (utopique) où cela peut changer ?


Claude : Si je suis le monde et le monde est moi... aller à la cause de la souffrance humaine c’est aller aux racines qui se trouvent dans notre esprit.

En travaillant seulement sur les effets, les solutions immédiates, par exemple donner vite à manger aux populations qu’on a “politiquement” affamées” ! (et bien sûr il faut le faire, elles ont vraiment faim) nous n’allons pas vers de vraie solution. Nous devons travailler sur les causes. 

Je ne dis pas qu’il ne faut pas soulager la misère humaine, mais je dis que cela la renforce. Ne donne pas à manger à un pauvre, ne lui prends pas le peu de pouvoir qui lui reste, donne-lui l’instruction, montre-lui comment faire. Peut-être dans certains cas la personne est tellement descendue bas dans le domaine de la survie qu’il faut de toute urgence lui donner à manger, mais si cela devient une façon “normale ”, c’est alors une autre façon de faire des affaires au détriment de la dignité humaine. En tentant d’annuler les effets, nous nous éloignons des causes profondes.

La solution de tout problème ne se trouve pas dans la solution, mais dans le problème lui-même. La solution est une fuite en avant. Il faut être capable d'observer le problème et quand celui-ci sera compris, intégré, la véritable solution surgira.
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