91 - Croyances

Publié le par Claude Louis


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Le pessimiste dit : Je le croirai quand je le verrai.

L’optimiste dit : Je le verrai quand je le croirai.

L’optimiste agit, le pessimiste s’assied.


CROYANCES


Souhaitez-vous être programmeur ou programmé ?
Concept, conception, croyances, et donc programmes... Comment tout cela fonctionne-t-il ?

Les croyances du monde créent les réalités du monde. Attention, pas les croyances que l’on veut se faire croire, mais les croyances auxquelles on croit vraiment. La grande majorité de nos croyances sont invisibles, exactement comme le nez au milieu de la figure est invisible... pour son propriétaire !

Le sujet des croyances est très vaste et nous n’allons qu’effleurer un tout petit peu ce sujet. Par la suite, pour les quelques personnes intéressées à continuer, nous étudierons plus profondément les croyances. Et peut-être, allez-vous découvrir un monde nouveau plus enrichissant que la découverte de l’Amérique et divers mécanismes “incroyables” !

Quand nous parlons de croyance, nous ne parlons pas seulement des croyances religieuses. Par exemple un scientifique a ses croyances, qu’il appelle “hypothèses”. Et ce sont ses hypothèses qui orientent son attention, donc sa recherche et ce qu’il trouvera.

Je vous rappelle que personnellement je ne donne aucune vérité. Tout ce que je partage ne sont que des hypothèses que vous devez vérifier par vous-même... si vous êtes intéressé. Si cela n’est pas vrai pour vous... et bien tout simplement cela n’est pas vrai pour vous. Et dans ce cas il est inutile que vous  poursuiviez votre recherche avec les informations que je partage. En principe chaque être humain a son lot de “grandes vérités” qui lui fait dire “ça, c’est vrai et ça c’est faux”... et loin de moi l'idée de vous dire le contraire.

Après avoir fait ce rappel, je peux quand même émettre quelques hypothèses du genre (qui bien sûr sont des croyances !) :

La croyances est un élément déterminant de la création des réalités.
La croyance qui est un concept, crée la forme de la réalité. L’intention donne vie à la forme.

Ce que nous expérimentons provient de ce que nous croyons. Nous pouvons être conscients de nos croyances ou en être inconscients, cela fonctionne quand même. La croyance consciente ou inconsciente se révèle dans les réalités que nous expérimentons. “dis moi ce que tu expérimentes et je te dirai à quel système de croyances tu as adhéré !”

La croyance crée la réalité que nous allons expérimenter... Cette réalité confirmera que ce que nous croyons, est la vérité (évidemment) !

Si vous souhaitez changer la réalité de vos expériences... changez vos croyances. Sauf comme le dit Einstein, “il est plus facile de faire “sauter” l’atome” que de faire changer les croyances des êtres humains”.
Nous tenons à croire... à ce que nous croyons, même si cela nous fait souffrir.

La réalité que nous voyons est due à la programmation que nous avons dès notre naissance. Une abeille ne voit pas les mêmes choses qu’un être humain. L’abeille et l’homme n’ont tout simplement pas les même programmes.

Pour résumer, la croyance est un concept qui permet de concevoir la réalité. Mais n’oubliez pas que la réalité... n’est pas la vérité.

Alors qu'est-ce que la vérité ?
La vérité pourrait être ce que nous croyons vraiment à l’intérieur de nous (intention + concept) et que nous voyons apparaître dans l’univers physique en tant qu'expérience. Ce serait l'alignement du “mot avec la chose”.

Par exemple, vous dites : “je peux le faire et je peux l’avoir”  - vous ressentez cela à l’intérieur de vous - puis vous passez à l’action - vous le faites et vous l’avez.

Peut-être allez-vous demander : “faire quoi et avoir quoi” ?
Et bien ce que vous voulez. Si vous ressentez vraiment que cela vous est possible, vous y arriverez ; c’est ce que les religieux appellent la foi et ce que nous appelons “certitude”.

La croyance est le point cause des réalités et des expériences.
Les réalités et nos expériences sont le point effet de ce que nous croyons.

La croyance vient avant l’expérience... Si vous dites : “non, je fais l’expérience de quelque chose et après me vient la croyance. D'ailleurs, je n’ai pas besoin d’y croire, c’est la vérité”. Et bien je dirai que votre croyance est juste.

Sauf que vous ne voyez pas la première séquence, qui est : 1) croyance.

Suivie de :
2) expérience.
3) et confirmation de la premiére croyance.

Et si vous ne voyez que la “confirmation de la premiére croyance” et non la croyance initiale qui est devenue invisible vous n’aurez aucun pouvoir de changer vos expériences.
Comprenez-vous cela ?

Si vous ne comprenez pas, posez vos questions.
Et bon voyage sur l’océan de vos créations.

Claude Louis


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Je suis ce que je crois que vous êtes.

Vous êtes ce que vous croyez que les autres sont.

Puisque je suis ce que je pense que vous êtes,
cela implique que plus je pense du bien de vous,
meilleur je suis !

H. Palmer

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QUESTIONS – RÉPONSES

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Claude de Montpellier

Pour ma part, afin d’éliminer les souffrances je pratique cultiver le beau ou le bon c’est-à-dire par ex. vigilance du langage, choix de  film ou TV ( je ne la regarde plus parce qu’elle banalise, rend normale la violence): Tout ce que nous avons dans notre tête se réalise tôt ou tard, donc  si j’essaye d’éviter telle ou telle souffrance, je ne fais en fait que renforcer sa présence et ainsi sa réalisation.

Pour éviter les souffrances, je pense qu’il est indispensable de cultiver la non souffrance, ainsi la souffrance disparaîtra toute seule… un peu comme un verre d’eau avec de la boue, difficile de l’enlever si l’on se concentre sur la boue, mais à force d’y rajouter de l’eau claire la boue va disparaître…

Si je comprends bien votre dernier échange avec Edwige, cette technique ne fonctionne pas car elle ne permet pas aux cycles de se terminer… ??

Merci pour tous ces échanges

Claude : EXCELLENT de cultiver le beau, le bon, l'éthique et l’esthétique... et j’encourage chacun à faire de même. Mais remarquez bien que le verbe “cultiver” veut dire “créer” et non pas “dé-créer”. Ce dont j’ai parlé en répondant à Edwige, c’est de la dé-création des cycles de création qui sont en attente et qui conditionnent notre existence négativement.

Je n’ai pas dit qu’il ne faut pas être positif, bien au contraire quand il s’agit de création. Mais si on est positif pour camoufler la poussière en dessous du tapis et dire que la maison est propre, cela n’est pas vraiment positif, ce n’est même pas vraiment beau et ce n’est absolument pas éthique. En faisant cela, nous aggravons les nuisances de notre intérieur, intérieur de notre maison physique (dans cet exemple) ou la maison de notre esprit (dans l’exemple d’Edwige).

Toute création, tout cycle positif ou négatif a un début et tout ce qui a un début doit avoir une fin, c'est la loi inexorable de l'existence.

Tout le monde veut des cycles positifs, c’est facile de les terminer. Si je ne veux pas de mon gâteau, je trouve facilement une personne qui le mangera à ma place.  

Les cycles négatifs, personne n’en veut,  il y en a toujours de trop (la soupe à la “grimace” personne n’en veut !) et nous oublions de les terminer en les refoulant. Nous les refoulons parce que très souvent nous ne savons pas comment faire ce qui indique un manque de savoir, de savoir faire, et même un manque de savoir être !

Si nous ne terminons pas nos cycles négatifs d’une façon ou d’une autre, dans un premier temps cela nous coûtera des unités d’attention. Ces unités sont indispensables pour exister et ces unités d’attention, comme l’argent, risquent de nous faire défaut pour vivre notre existence.

En faisant du positivisme en réaction au négatif de notre vie nous tentons (inconsciemment évidemment) de récolter des unités d’attention des autres afin d’être soutenus dans notre existence. Il y aurait beaucoup à dire de ce mécanisme subtil et pernicieux, mais je sais que ce genre d’informations ne plaît pas beaucoup, donc je n’irai pas plus loin dans ce point de vue... pour l’instant.

Dans un deuxième temps, le cycle non terminé deviendra un point cause invisible et produira des effets indésirables dans notre existence. Et quand la souffrance apparaîtra, nous nous demanderons pourquoi nous n’avons pas de chance !!!


Concernant le verre d’eau et la boue il est possible en remettant de l’eau qu’ont ne puisse plus voir la boue, mais il est aussi possible que l’information “boue” ne soit jamais effacée, et demeure dans la dilution homéopathique ! Pourquoi ne pas vider l’eau sale tout simplement, nettoyer le verre et le remplir d’eau osmosée et vitalisée !

Nous devons prendre conscience que ce monde est dualiste, le bien et le mal cohabitent et sont indissociables. Ne pas le voir et ne pas terminer ses cycles que l’on a qualifié de négatifs est la perpétuation de la souffrance, en nous et dans le monde. En voulant créer compulsivement et uniquement du positif, il est très possible que nous soyons les créateurs invisibles du négatif et de la souffrance dans le monde.

Comprenez-vous ce que je dis ?


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