42 - Exercice de présence
Vous souhaitez progresser sur le chemin de l’existence ?
Vous pouvez étudier tout ce qui peut exister sur le domaine de l’esprit.
Mais il y a grand risque de perdre votre temps !
Alors passez à la pratique.
Faites cet exercice très simple, mais très puissant
qui vous ramène dans le ICI et le maintenant.
Mettez votre attention sur un objet de votre environnement,
1) voyez-le (voyez la forme de l’objet)
2) ressentez-le (ressentez les impressions que cet objet dégage)
3) nommez-le (qu’est-ce que c’est ? Votre réponse devrait être : c’est ...)
Ne restez que quelques secondes sur un objet,
le temps de vraiment le conscientiser
et passez à un autre objet.
Faites ce genre d’exercice une heure par jour,
pendant quatre semaines.
Serez-vous assez auto-discipliné pour faire cet exercice ?
OUI...
Alors tenez-moi au courant de vos découvertes.
Et des ”présents ” que cela peut vous apporter.
Claude Louis
QUESTION - RÉPONSE
Jacques de Braine-l'Alleud (Belgique)
Tout d'abord un grand merci pour tous les sujets de réflexions (méditation) que tu nous proposes si généreusement, ils m'ont permis de regarder la vie par l'autre bout de la lorgnette.
Lecteur assidu depuis 1 an 1/2, j'ai bien apprécié ta nouvelle façon de communiquer, qui permet aisément de se rafraichir la mémoire en relisant les 'chapitres précédents'.
Jeune adepte de la 'philosophie' bouddhique et pratiquant yoga, aurais-tu des enseignements, conseils ou autres analyses à partager pour progresser dans ce domaine ?
Des techniques pouvant aider à rendre plus 'confortable' la vie de tous les jours me paraissent être un aspect intéressant à traiter pour vivre harmonieusement au présent.
Claude.
Merci Jacques pour tes appréciations.
Des techniques pratiques tu en trouveras dans... mes stages pratiques.
Tu peux te demander pourquoi je ne les communique pas par courriel ou sur mon blogue ?
Tout simplement parce que personne ne les utiliserait. Les exercices sont "DIFFICILES" à faire seul, sans un groupe et un ami qui guide.
Mais à titre d'expérience, voir ci-dessus l'exercice que je propose.
Lecteur assidu depuis 1 an 1/2, j'ai bien apprécié ta nouvelle façon de communiquer, qui permet aisément de se rafraichir la mémoire en relisant les 'chapitres précédents'.
Jeune adepte de la 'philosophie' bouddhique et pratiquant yoga, aurais-tu des enseignements, conseils ou autres analyses à partager pour progresser dans ce domaine ?
Des techniques pouvant aider à rendre plus 'confortable' la vie de tous les jours me paraissent être un aspect intéressant à traiter pour vivre harmonieusement au présent.
Claude.
Merci Jacques pour tes appréciations.
Des techniques pratiques tu en trouveras dans... mes stages pratiques.
Tu peux te demander pourquoi je ne les communique pas par courriel ou sur mon blogue ?
Tout simplement parce que personne ne les utiliserait. Les exercices sont "DIFFICILES" à faire seul, sans un groupe et un ami qui guide.
Mais à titre d'expérience, voir ci-dessus l'exercice que je propose.
Partage de Gérard de Marseille
Ce que tu écris : "Nous pourrions dire que le but d’un Être n’est pas d'être, puisque c’est sa nature fondamentale, mais d’avoir. Et toute l’astuce est d’avoir sans se faire avoir !"
m'inspire la réflexion suivante:
Il est aussi important, je crois, de savoir QUI ou QUOI je suis vraiment, hors du temps et de l'espace (c'est une vision, un point c'est tout) que de savoir qui je suis pour le moment, dans le temps et l'espace, pour agir (c'est une simple idée ni plus ni moins).
Il ne devrait pas y avoir de confusion entre ces deux "être" mais une simple collusion (complicité). Et c'est pourtant le lot commun!
Contrairement à "qui je suis en tout temps et tout lieu" (l'ÊTRE-majuscule, le Grand, CELA) qui est une vision pure et simple de ma (notre) véritable nature, ce sentiment d'identité spécifique "qui je suis dans les circonstances présentes" (l'être-minuscule, le Petit, quelqu'un) est une représentation mentale (notre expérience subjective) qui s'aligne sur l'intention issue en droite ligne de CELA que je suis quand J'expérimente la réalité.
Cette représentation pourrait être une construction mentale où nous mettons en place des objectifs (l'avoir) qui servent l'intentionnalité, les croyances que nous "pensons" utiles pour les soutenir et les obtenir, et les actions que ces dernières déterminent (ce sont nos croyances qui déterminent ce que nous vivons et non le contraire), pour finalement, au sommet de cette construction mentale, être celui qui va agir de la sorte.
On pourrait donc dire tout aussi bien que le but de l'ÊTRE est d'ÊTRE, c'est l'éveil à sa vraie nature... et... pour avoir une vie, c'est aussi être (entrer en existence) celui (quelqu'un) qui fait pour agir cette vie.
Finalement, en tant qu'être vivant, conscient et pensant, ne devons nous pas assumer sérieusement ces deux niveaux d'être ? :
ÊTRE CELA (en essence et par nature!) pour voir la réalité telle qu'elle est (expérimenter) et émettre une intention (le souffle de vie pour créer).
Mais aussi être celui (en naissance et par identification cette fois ci !) qui va prendre en charge maintenant, l'accomplissement de cette intention primordiale, avec plus ou moins de bonheur... selon sa capacité à gérer, lors de la réalisation, les intentions secondaires qui ne manqueront pas de se lever.
C'est un peu comme si nous mettions notre identité "personnelle" que nous sommes par identification au mental, au service de notre identité "universelle" que nous sommes par nature.
C'est peut-être aussi pour çà que parfois ça marche... et parfois non ! car paradoxalement, "l'inconnue" de l'équation dans tout çà, ce n'est certainement pas CE que, de toutes façons, nous sommes vraiment et déjà par nature, mais ce que, par identification, nous croyons être (la construction mentale) avec le piège d'y rester attaché (identifié)... et parfois donc on peut se fait avoir :-)) !
Claude.
Merci pour cet excellent point de vue.