27 - Qu'est-ce que la mort ?

Publié le par Claude Louis

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Quand je meurs physiquement,
il n’est pas forcément vrai que je redeviens Être !

L’éveil à qui je suis, c’est dans le corps physique,
et pas automatiquement à sa mort.

L'éveil à l'Être que je suis
c’est ici et maintenant... Et pas demain.


Avant d’être ce que je crois être physiquement, je suis ce que je crois... que je suis !
Que croyez-vous que vous êtes ?

Bien évidemment, je suis mes idées, mes croyances, mes images, mes identités, mes souvenirs, mes espérances, mes joies et mes souffrances... Et quand je quitte mon corps physique, je suis toujours avec mes idées, mes croyances, mes images, mes identités, mes espérance, mes joies et mes peines... qui me feront créer à nouveau des énergies et des masses alignées avec le contenu de mon esprit, d’où l’idée de la réincarnation.

Pourquoi penser que parce que je sors de ma voiture je suis fondamentalement différent de celui j’étais à l’intérieur de ma voiture ou à l'intérieur de mon corps physique  ?!!!!

Oui, je peux être différent dans le sens que maintenant je n’ai plus de voiture ou de corps physique, mais tous les constructeurs du monde vont me courir après pour m’en vendre une autre... et tous les couples du monde vont se “courir après” pour faire de nouveaux corps. C’est le programme de base de cette civilisation, survivre, ce qui veut dire produire des voitures ou des corps ou n’importe quoi d’autre. Alors pas de panique, relaxez-vous et profitez du changement et des vacances :-)

La mort ou la naissance d’un être n’est qu’une idée, une croyance qui est une totale illusion... du vrai cinéma !.
Mais si nous émettons l'hypothèse que c’est quand je suis identifié à un corps et à des points de vue particuliers (des idées, des identités) que je suis quelqu’un ou quelque chose, il y aurait donc bien naissance à quelque chose que je prends pour moi par la suite !!!

Et évidemment, quand je quitte ce quelque chose que je crois être, je peux dire (et je peux le croire) que je meurs à “cela” !

Si je crois fermement que je suis mon corps (et c’est vrai à un niveau), alors quand le corps meurt je peux dire et vraiment croire que c’est moi qui meurs.

Puis après avoir “constaté” que je suis mort... je me désole ou je me réjouis de voir des tas de phénomènes lumineux. Peut être que je ne réalise pas que si je vois cela (divers phénoménes) ou si je me désole d’être mort, cette vision ou cette “désolation” m’indique que je suis toujours ICI pleinement vivant et continuant d'exister dans divers mondes de l’esprit.

D’ailleurs, qui nous dit que nous ne sommes pas déjà morts... à quelque chose... que nous avons oublié !!!

D’où les questions essentielles :
Qui je suis ?
D’où je viens ?
Où je vais ?

Et la meilleure de toutes : quel était le visage que j’avais avant ma naissance ?




Atian de REZO
 

Quand tu écris :
« Chapitre 23 :  l’Être qui est Espace au départ de son existence terrestre (quoiqu’il semble être déjà un peu plein) se remplit de l’existence qui est “avoir”. Je nais Être, je meurs “avoir” !!! »,

 il me vient :
Je ne comprends pas tout à fait que l’on puisse naître Etre et mourir avoir ? Peux tu m’expliquer ?

Si je pose comme hypothèse que quand je meurs (à mon corps physique par exemple, le 1), je perds tout mon avoir, je reviens à ce que je suis fondamentalement : Etre. Je suis éternel, non né. Comment puis-je naître à ce qui est éternel ?

Cependant, quand je suis ETRE et que je me fais AVOIR, je suis 1 (par identification) et je viens au monde. C’est ma naissance.

Je comprends bien que l’enfant est un ETRE qui joue avec le corps qu’il a créé. Je comprends bien qu’il y a un état d’ETRE qui s’incarne, se fait AVOIR, s’ancre dans le 1, mais là aussi, il me semble qu’il y a perte de conscience de ce que je SUIS quand je me fais trop avoir. Ça me fait bizarre de considérer qu’un ETRE naisse ou meure. Quand je SUIS (là où je demeure éternellement), je ne me sens plus… sauf la conscience d’ETRE.

Il me vient deux images : 
- Le temps : ce serait pour moi comme le fil d’une toile d’araignée qui apparaîtrait dès que je cherche à m’accrocher au 1. Et je me colle au fil et deviens captif du 1, pile au moment du contact. 


- Conscience d’ETRE : Je vois la tour Eiffel depuis partout quand je suis à Paris. Le seul endroit de Paris où je ne vois pas la tour Eiffel, c’est quand je suis sur la tour Eiffel. Je me suis éclaté de rire quand j’ai vu ça !!!

A bientôt
 
Claude
EXCELLENT.
Merci pour ton partage.
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